De Pierre-Emmanuel Taittinger  à l’Unesco.

Alors que Thomas Godin travaille dans son atelier, un homme élégant et curieux passe la porte. Il achète des gravures, discute. Venant de la Fondation Leclerc, convaincu par le travail de Thomas Godin, Pierre-Emmanuel Taittinger, homme d’affaires et responsable des champagnes Taittinger, invite l’artiste à visiter ses terres, à Reims. C’est une rencontre pétillante pour Thomas Godin avec cette famille mécène, impliquée dans l’art. « Le champagne c’est la transmission, la fête, le plaisir, la terre ! », se réjouit l’artiste. Pierre-Emmanuel Taittinger propose au jeune graveur une première collaboration. La région Champagne vient d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco, et il lui commande une œuvre autour du thème de la réconciliation. Thomas Godin grave une parcelle champenoise vue du ciel, des sillons rouges torturés, une nature bleue et jaune qui « reprend ses droits sans oublier les stigmates du passé ».

L’œuvre, aujourd’hui à l’Unesco, plaît et Thomas Godin est prêt pour les prochaines collaborations qui sauront « lui parler et le toucher » ; moteur élémentaire pour un cœur d’artiste qui veut d’abord transmettre des émotions et des sentiments.

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Le 52e prix culinaire international Le Taittinger à l'Hôtel Lutetia.

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« Champagne » : yes we Kent !